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Un bouquet de tendresse pour toutes les mamans .Cette année la fête des mère sera célébrée le 3 juin.

 

 

A ma mère

« Ô Claire, Suzanne, Adolphine,
Ma Mère, qui m'étiez divine,

Comme les Maries, et qu'enfant,
J'adorais dès le matin blanc

Qui se levait là, près de l'eau,
Dans l'embrun gris monté des flots,
fete-des-mere.jpg

Du fleuve qui chantait matines
À voix de cloches dans la bruine ;

Ô ma Mère, avec vos yeux bleus,
Que je regardais comme cieux,

Penchés sur moi tout de tendresse,
Et vos mains, elles, de caresses,

Lorsqu'en vos bras vous me portiez
Et si douce me souriiez,

Pour me donner comme allégresse
Du jour venu qui se levait,
[…] »

Max Elskamp (1862-1931)

  

 

 

 

 

Le Balcon
« Mère des souvenirs maîtresse des maîtresses
O toi, tous mes plaisirs! O, toi, tous mes devoirs !
Tu te rappelleras la beauté des caresses,
La douceur du foyer et le charme des soirs,
Mère des souvenirs maîtresse des maîtresses,
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon,
Et les soirs au balcon, voiles de vapeurs roses.
Que ton sein m'était doux! Que ton coeur m'était bon !
Nous avons dit souvent d'impérissables choses
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon,fete-des-mere2.jpg
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées !
Que l'espace est profond! Que le coeur est puissant !
En me penchant vers toi, reine des adorées,
Je croyais respirer le parfum de ton sang.
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées !
La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison,
Et mes yeux dans le noir devinaient tes prunelles,
Et je buvais ton souffle, O douceur! O poison!
Et tes pieds s'endormaient dans mes mains fraternelles.
La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison,
Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses,
Et revis mon passé blotti dans tes genoux.
Car à quoi bon chercher tes beautés langoureuses
Ailleurs qu'en ton cher corps et qu'en ton coeur si doux ?
Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses!
Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis,
Renaîtront-ils d'un gouffre interdit à nos sondes,
Comme montent au ciel les soleils rajeunis
Après s'être lavés au fond des mers profondes?
O serments! O parfums! O baisers infinis! »

Charles Baudelaire (1821-1867)

  

 

 

A ma mère
 Les exilés
rose
ô ma mère et ma nourrice !
Toi dont l' âme protectrice
me fit des jours composés
avec un bonheur si rare,
et qui ne me fus avare
ni de lait ni de baisers !
Je t' adore, sois bénie.
Tu berças dans l' harmonie
mon esprit aventureux,
et loin du railleur frivole
mon ode aux astres s' envole :
sois fière, je suis heureux.
J' ai vaincu l' ombre et le doute.
Qu' importe si l' on écoute
avec dédain trop souvent
ma voix par les pleurs voilée.
Quand sur ma lyre étoilée
tu te penches en rêvant !
Va, je verrai sans envie
que le destin de ma vie
n' ait pas pu se marier
aux fortunes éclatantes,
pourvu que tu te contentes
d' un petit brin de laurier.
16 février 1858
Théodore de Banville (1823-1891)

  

 

 

 

Petite comptine pour les mamans à lire et à mimer

 

Ma main est une fleur ( présenter la main)

Mes doigts sont des pétales (ouvrir les doigts)

Je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément,

à la folie, pas du tout (pointer chaque doigt, du pouce à l'auriculaire avec l'index de l'autre main)

Pas du tout ! (mettre les 2 poings sur les hanches)

Vilaine petite fleur! (frapper la main ouverte)

Je sais bien que maman m'aime de tout son coeur !

(dessiner un grand coeur dans le vide avec les 2 index)

Bonne fête Maman !

 

 

 

 

 

 

Ma maman

Quand j'étais petite, je ne savais pas manger,
Ma maman m'a appris
Et depuis, je dévore, je dévore sans arrêt.

Quand j'étais petite, je ne savais pas parler,
fete-des-mere5.gifMa maman m'a appris
Et depuis, je bavarde, je bavarde sans arrêt.

Quand j'étais petite, je ne savais pas marcher,
Ma maman m'a appris
Et depuis, je gambade, je gambade sans arrêt.

Quand j'étais petite, je ne savais pas chanter,
Ma maman m'a appris
Et depuis, je chantonne, je chantonne, sans arrêt.

Quand j'étais petite, je ne savais pas aimer,
Ma maman m'a appris
et depuis, je l'embrasse, je l'embrasse sans arrêt.

(Auteur inconnu)

 

 

 

 

Pour ma mèrefete5-copie-1.png

 Il y a plus de fleurs,
Pour ma mère, en mon coeur,
Que dans tous les vergers

Plus de merles rieurs,
Pour ma mère, en mon coeur,
Que dans le monde entier

Et bien plus de baisers
Pour ma mère, en mon coeur
Qu'on en pourrait donner.

( Maurice Carême )

 

 

 

 image, bisous, fete des meres,

 

 

 

 

 

 

 

 

Tag(s) : #Poésies
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