TERRES
Terre rouge, je tape.
Terre jaune, je creuse.
Terre grise, je glisse dans la nuit.
Terre noire...je plante.
Une grasse vague verte remonte lentement,
Envahissante.
Je l'épile, consciencieusement,
Les fesses en l'air !
Les fesses à l'air !
C'est le printemps...
Les pissenlits boutonnent la pelouse.
Nicole NIWA - Printemps des poètes -2009
FINALEMENT
Pieds nus sur le carrelage,
le froid rappelle à la raison.
Attendre le soleil peut s'averer pénible.
L'es pieds s'entremêlent et rytment l'horloge.
Le jardin ? Il se porte bien merci !
Et nous n'auraons pas à l'entretenir
Car ce n'est pas le " notre ".
Tant mieux l'on est pas à Versailles
Et derrière la fenêtre il fait plus noble.
Les épaules frissonnent...un châle ?
Non, le frais a du bon.
Comme le mal de tête, on est si bien après,
L'un des nombreux désagréments
Qui nous font nous féliciter d'être en Vie.
Six heures...sera-t-il au rendez-vous ?
En attendant, livres, sondes, un carton, des lettres,
Tiens une mélancolie passe...
Et comme le passage des éboueurs on vide ce qui
dérange.
Une musique...elle est chaleureuse et discrète.
Huit heures...le feu moustache les bras de demi-citrons,
Un volet entrebâillé tatoue la peau.
Loupée l'arrivée triomphale du roi !
Avec ou sans on était bien finalement.
Il est là, tant mieux.
Tout de même
ce que l'on peut attendre et vite délaisser
Lorsqu'on est heureux !
Claire PILS - Printemps des poètes - 2009
Terre rouge, je tape.
Terre jaune, je creuse.
Terre grise, je glisse dans la nuit.
Terre noire...je plante.
Une grasse vague verte remonte lentement,
Envahissante.
Je l'épile, consciencieusement,
Les fesses en l'air !
Les fesses à l'air !
C'est le printemps...
Les pissenlits boutonnent la pelouse.
Nicole NIWA - Printemps des poètes -2009
FINALEMENT
Pieds nus sur le carrelage,
le froid rappelle à la raison.
Attendre le soleil peut s'averer pénible.
L'es pieds s'entremêlent et rytment l'horloge.
Le jardin ? Il se porte bien merci !
Et nous n'auraons pas à l'entretenir
Car ce n'est pas le " notre ".
Tant mieux l'on est pas à Versailles
Et derrière la fenêtre il fait plus noble.
Les épaules frissonnent...un châle ?
Non, le frais a du bon.
Comme le mal de tête, on est si bien après,
L'un des nombreux désagréments
Qui nous font nous féliciter d'être en Vie.
Six heures...sera-t-il au rendez-vous ?
En attendant, livres, sondes, un carton, des lettres,
Tiens une mélancolie passe...
Et comme le passage des éboueurs on vide ce qui
dérange.
Une musique...elle est chaleureuse et discrète.
Huit heures...le feu moustache les bras de demi-citrons,
Un volet entrebâillé tatoue la peau.
Loupée l'arrivée triomphale du roi !
Avec ou sans on était bien finalement.
Il est là, tant mieux.
Tout de même
ce que l'on peut attendre et vite délaisser
Lorsqu'on est heureux !
Claire PILS - Printemps des poètes - 2009