TON DEPART
A mon père
A mon père
Tu es parti
Subitement, nous laissant là, désarmés
tu es parti
Emportant les espoirs qui en nous étaient nés
Après tant et tant de souffrances vécues
Cette vie aurait dû te laisser en paix
Au moment de nos retrouvailles
Le plus dur avait été fait
Mais ce train qui passe, inexorablement, faisant fi des arrêts Nous laissant abasourdis, sur le bord du quai
Arrivent alors les sempiternels regrets
Surréalisme d'une situation inacceptable
Réalité d'un événement insupportable
Nous retrouverons-nous ,
Je ne le pense pas
Mais sache que chaque jour qui passe
Je pense à toi
Farid Idir
Dans le fond
Dans les abîmes insondables
Octopus distille son encre
Et Méduse remue le sable...
...dans le fond...
*
Huit pieds au-dessus de la vase,
Se dissout un poème,
Octosyllabe malheureux
Sur une feuillée de papier
Et coule...
...Dans le fond
*
La femme qui l'a dessiné
Disparaît dans ses mots
Dans le fond...
...Du miroir.
*
Pitié ! Ne fixe pas Méduse
Tes larmes, en statue de pierres
Te changeraient, si je ne m'abuse...
Dans le fond...
dans le fond de la mer
Subitement, nous laissant là, désarmés
tu es parti
Emportant les espoirs qui en nous étaient nés
Après tant et tant de souffrances vécues
Cette vie aurait dû te laisser en paix
Au moment de nos retrouvailles
Le plus dur avait été fait
Mais ce train qui passe, inexorablement, faisant fi des arrêts
Entraîne ceux que nous chérissons le plus
Arrivent alors les sempiternels regrets
Surréalisme d'une situation inacceptable
Réalité d'un événement insupportable
Nous retrouverons-nous ,
Je ne le pense pas
Mais sache que chaque jour qui passe
Je pense à toi
Farid Idir
Araignée blanche
Sur le mur blanc,
L'ombre de la robe
Dessine le cercueil d'un violon.
Explosion lumineuse de la chrysalide !
L'araignée du temps
Tisse ses fils
sans relâche
Sur son visage
Rugueux silences des miroirs !
la potence du mot
Terre
Me tend les bras...
J'y accroche une balançoire !
Sur le mur blanc,
L'ombre de la robe
Dessine le cercueil d'un violon.
Explosion lumineuse de la chrysalide !
L'araignée du temps
Tisse ses fils
sans relâche
Sur son visage
Rugueux silences des miroirs !
la potence du mot
Terre
Me tend les bras...
J'y accroche une balançoire !
Nicole Niwa
Dans le fond
Dans les abîmes insondables
Octopus distille son encre
Et Méduse remue le sable...
...dans le fond...
*
Huit pieds au-dessus de la vase,
Se dissout un poème,
Octosyllabe malheureux
Sur une feuillée de papier
Et coule...
...Dans le fond
*
La femme qui l'a dessiné
Disparaît dans ses mots
Dans le fond...
...Du miroir.
*
Pitié ! Ne fixe pas Méduse
Tes larmes, en statue de pierres
Te changeraient, si je ne m'abuse...
Dans le fond...
dans le fond de la mer
Dominique gout