BONJOUR L'HIVER
De robe blanche hermine
Vous recouvrez la colline,
La prairie, la campagne,
La vallée, la montagne.
Tout s'endort, tout est mort,
Dans ce paysage désolé.
Seuls quelques arbres déracinés
Se dressent tristement
Dans cet océan blanc.
Le piaillement d'un moineau,
le vent dans les roseaux,
Le ruissellement de l'eau,
Viennent rompre le silence
De ce monde étrange.
Comme il fait bon dans la maison
A rêver au coin de la cheminée
Quand neige et flocons
Tourbillonnent dans le vent glacé !