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Tu ne me laisseras plus sans, n’est-ce pas
Cette lumière du dedans, cette lumière de toi ?
La première fois
Elle est venue du dehors
Et c’était le vertige qui mord, tu sais,
Comment te dire que
Si forte ta présence,
Si vraie.
Direct le ventre,
Direct le cœur,
Propagée, peau ouverte,
Et que ça me balbutiait tout ce que j’entendais,
Tes chairs gonflées traversées,
Voiles au vent de l’ultime abandon
Et d'embruns de blessures enroulées aux ferrures
Blêmes
Que ça me balbutiait tout ce que je sentais
Et ce Tout, qui me manquait,
Soudain présent trop fort
La même lumière, je te dis, mais à la source de l’entaille
Et comme le sang, le lait
Limpide, urgent, vif, entier oui
Trop entier
C‘était comme trop de la vie tout à coup si toi ! Si moi
Tellement ce qui nous échappe,
Et entaille
Nous défaille
A défaillir, oui,
Ta stupeur blessée jusqu’à la grâce,
Jusqu’à la même lumière, oui !
À crier le fragile
À vibrer au ventre
Ton ventre ta voix ton silence ma mère mon père ma meute et l’Autre
Tout l’Autre
Toute la sacrée vie là blessée
Comme ça                             
C’est l‘écorché qui t’avait prise
                                                        Il revenait en pleine face

Souplesse troublée du déclin sourd de ce qui fut de si peu de poids.
Tu es cet infime qui se souvient de la laideur qui pleure
Et que de la splendeur, c’est la même lumière

 

Tag(s) : #Poésies
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