Les Poétes du CLA - Niwa - Berger - Pils
Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne
/http%3A%2F%2Fwww.mam-st-etienne.fr%2Fphotos%2Fmusee-347x200.jpg)
Musée, cathédrale horizontale,
Obsidienne lumière sur écrin de velour vert,
Reflet d'une ville qui fut mimière.
Musée, clinique transcendantale,
Méditation aseptiséd sur dissection d'Art,
Célébrale initiation dans le labyrinthe de la création.
Musée, congélateur minéral,
Mise en boîte d'une culture officialisée,
Comsommation mentale régurgitée à l'heure du thé.
Muséee, cercueil tendu entre deux routes,
Encerclement programmé par éclosion incontrolée de boites-bétons,
Dernier sourire minimal d'une culture mammouth.
Exhumée du Musée? ma rétine hystérique
s"est envolée en forme de question
vers une cathédrale verticale à cafés symétriques.
Là, j'ai retrouvé mon petit Musée interieur enchanté,
avec ses idées, ses lignes, et ses couleurs mal rangées,
Et j'ai libéré, tout doucement, une petite émotion bien ronde
Pour que mes muses puissent s'a...muser
/http%3A%2F%2Fwww.mam-st-etienne.fr%2Fphotos%2Fmusee-347x200.jpg)
Musée, cathédrale horizontale,
Obsidienne lumière sur écrin de velour vert,
Reflet d'une ville qui fut mimière.
Musée, clinique transcendantale,
Méditation aseptiséd sur dissection d'Art,
Célébrale initiation dans le labyrinthe de la création.
Musée, congélateur minéral,
Mise en boîte d'une culture officialisée,
Comsommation mentale régurgitée à l'heure du thé.
Muséee, cercueil tendu entre deux routes,
Encerclement programmé par éclosion incontrolée de boites-bétons,
Dernier sourire minimal d'une culture mammouth.
Exhumée du Musée? ma rétine hystérique
s"est envolée en forme de question
vers une cathédrale verticale à cafés symétriques.
Là, j'ai retrouvé mon petit Musée interieur enchanté,
avec ses idées, ses lignes, et ses couleurs mal rangées,
Et j'ai libéré, tout doucement, une petite émotion bien ronde
Pour que mes muses puissent s'a...muser
Nicole NIWA - Poésie en Stéphanie - 1997
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Feutrés l'un contre l'autre,
Nos corps tendus d'amour
Se cherchent, se découvrent,
Puis se moissonnent, tour à tour...
...eh, oh....
Nos lèvres embrasées
De murmures rougis
Se goutent, se pourlèchent,
Goulues de baisers cramoisis...
...tu m'aimes ?
Latins nos yeux se fouillent...
Chuchotements...silence...
Dans un brasier d'élans
Au creux des draps l'amour se danse...
...oh, eh...
Nos pas s'enfilent
Et se faufilent
Puis se défilent encadence !
Aux rythmes de nos hanches,
Nos jambes se côtoient
En deux temps, argentines.
Roulées nos langues se tutoient...
Je t'aime...

frissons nos reins se cambrent.
Vertiges : tu me couches
Jusq'au déséquilibre...
La musique échoue sur ma bouche !
TANGO
Feutrés l'un contre l'autre,
Nos corps tendus d'amour
Se cherchent, se découvrent,
Puis se moissonnent, tour à tour...
...eh, oh....
Nos lèvres embrasées
De murmures rougis
Se goutent, se pourlèchent,
Goulues de baisers cramoisis...
...tu m'aimes ?
Latins nos yeux se fouillent...
Chuchotements...silence...
Dans un brasier d'élans
Au creux des draps l'amour se danse...
...oh, eh...
Nos pas s'enfilent
Et se faufilent
Puis se défilent encadence !
Aux rythmes de nos hanches,
Nos jambes se côtoient
En deux temps, argentines.
Roulées nos langues se tutoient...
Je t'aime...

frissons nos reins se cambrent.
Vertiges : tu me couches
Jusq'au déséquilibre...
La musique échoue sur ma bouche !
TANGO
Anne-Chantal BERGER, Poésies en Stéphanie -1999
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ROSACES

Trouver l'amour, trouver la mort
C'est une ironie du sort,
Prendre le baiser qui tue
Au coin du jour, sans un effort,
C'est un peu fremir en plein vol,
Laisser se déplier l'envie,
Laisser échapper le cri
Qui fait résonner cet " ac-corps "
Trouver l'amour, trouver la mort,
C'est aussi simple qu'une fleur,
Le claquement d'un petit coeur
Un bouton de rose qui dort...
c'est une main qui nous effleure
Sans promesse de revenir,
C'est un sanglot qui nous fait peur,
Grimaçant tout près du sourire.
C'est le regard que l'on dispose
Entre la lune et le soleil
Tel écrin rouge vermeil
Où le temps se froisse d'erreurs.

Trouver la mort, trouver l'amour,
Une fois seulement chaque ecchymose,
Trouver l'amour, trouver la mort
Et s'endort le bouton de rose...
ROSACES

Trouver l'amour, trouver la mort
C'est une ironie du sort,
Prendre le baiser qui tue
Au coin du jour, sans un effort,
C'est un peu fremir en plein vol,
Laisser se déplier l'envie,
Laisser échapper le cri
Qui fait résonner cet " ac-corps "
Trouver l'amour, trouver la mort,
C'est aussi simple qu'une fleur,
Le claquement d'un petit coeur
Un bouton de rose qui dort...
c'est une main qui nous effleure
Sans promesse de revenir,
C'est un sanglot qui nous fait peur,
Grimaçant tout près du sourire.
C'est le regard que l'on dispose
Entre la lune et le soleil
Tel écrin rouge vermeil
Où le temps se froisse d'erreurs.

Trouver la mort, trouver l'amour,
Une fois seulement chaque ecchymose,
Trouver l'amour, trouver la mort
Et s'endort le bouton de rose...
Claire Pils