Les poètes du Cla : Madeleine Dorelle
Quand nous prenions par la rivière
Le sentier où j'allais enfant,
Joyeux, nous entendions souvent
Claquer le battoir des fermières.
De caprices fort coutumières,
Les chèvres s'égaillaient devant,
Quand nous prenions par la rivière
Le sentier où j'allais enfant.
Moins vive y brille la lumière,
Seule revient dorénavant
Mon Amour, cherchant dans le vent
L'écho des choses familières
Quand nous prenions par la rivière.
Poésie en Stéphanie - 2007