Les poetes du cla - Kouyoumdjian - Philibert
PARTI DANS LES ETOILES
Le poète a dit :
" allez tous vous faire foutre "
Avant de s'enchâsser une poutre dans l'oeil
Maintenant le poète
Il dort dans son cercueil
Et souffle souffle souffle son souffle sur les champs
Qu'ils a si bien chantés
Plus besoin de tremper la plume dans le sang*pour respirer les fleurs
Le poète maintenant il a plus jamais peur
Il est partout chez lui*Les pieds dans l'océan La tête dans les étoiles
A faire pousser l'herbe dans les bras des enfants
Qu'il s'était tant promis
Il calque son visage aux flaques des chemins
Et la lune gironde vient parfois l'embrasser
se baigne dans ls lacs
Y butine leurs fées
S'enivre sans vergogne aux sources de leurs seins
Puis il reprend sa course
Il poursuit son errance
Il est partout chez lui
Partout il se sent bien

Regardez le poète maintenant comme il danse
Aux musiques cosmiques de son rire retrouvé
Approchez...Venez voir
Soulevez le couvercle...Entrez dans le cercueil
Tâtez avec vos pailles sa poutre et puis son oeil
Récurez lui les os
Matez moi cette bosse
Aspirez lui le foutre
Cherchez dans ses entrailles un brin d'éternité
pleurez
faites ripailles
Rampez limaces molles sur son crâne édifiant
le poète pourtant
Y avait fait graver ces mots de son vivant :
" Prière de laisser cet endroit aussi propre que vous l'avez trouvé en entrant ".

Regardez le poète maintenant comme il danse
Aux musiques cosmiques de son rire retrouvé.
Gerbier-de-Jonc
Comment imaginer
à la source du fleuve
cet étonnant parcours
sans repentir possible.

Ce n'est rien qu'un filet
d'eau pure, une eau limpide,
à peine une promesse,
l'embryon d'un ruisseau.
Il ira son chemin
entre l'herbe et la pierre,
pressé de rencontrer
des nouveaux obstacles.

pressé de prendre force,
heureux adolescent
à qui tout est promis,
le monde et ses merveilles.
Le mont Gerbier-de-Jonc,
la Loire en son berceau.
Comment imaginer
cette fuite en avant ,
Elle suivra son cours,
capricieuse et changeante,
fleuve sans foi ni loi,
la Loire aux cent visages.
Le poète a dit :
" allez tous vous faire foutre "
Avant de s'enchâsser une poutre dans l'oeil
Maintenant le poète
Il dort dans son cercueil
Et souffle souffle souffle son souffle sur les champs
Qu'ils a si bien chantés
Plus besoin de tremper la plume dans le sang*pour respirer les fleurs
Le poète maintenant il a plus jamais peur
Il est partout chez lui*Les pieds dans l'océan La tête dans les étoiles
A faire pousser l'herbe dans les bras des enfants
Qu'il s'était tant promis
Il calque son visage aux flaques des chemins
Et la lune gironde vient parfois l'embrasser
se baigne dans ls lacs
Y butine leurs fées
S'enivre sans vergogne aux sources de leurs seins
Puis il reprend sa course
Il poursuit son errance
Il est partout chez lui
Partout il se sent bien

Regardez le poète maintenant comme il danse
Aux musiques cosmiques de son rire retrouvé
Approchez...Venez voir
Soulevez le couvercle...Entrez dans le cercueil
Tâtez avec vos pailles sa poutre et puis son oeil
Récurez lui les os
Matez moi cette bosse
Aspirez lui le foutre
Cherchez dans ses entrailles un brin d'éternité
pleurez
faites ripailles
Rampez limaces molles sur son crâne édifiant
le poète pourtant
Y avait fait graver ces mots de son vivant :
" Prière de laisser cet endroit aussi propre que vous l'avez trouvé en entrant ".

Regardez le poète maintenant comme il danse
Aux musiques cosmiques de son rire retrouvé.
Christian Kouyoumdjian - Poésies
_________________________________________________________Gerbier-de-Jonc
Comment imaginer
à la source du fleuve
cet étonnant parcours
sans repentir possible.

Ce n'est rien qu'un filet
d'eau pure, une eau limpide,
à peine une promesse,
l'embryon d'un ruisseau.
Il ira son chemin
entre l'herbe et la pierre,
pressé de rencontrer
des nouveaux obstacles.

pressé de prendre force,
heureux adolescent
à qui tout est promis,
le monde et ses merveilles.
Le mont Gerbier-de-Jonc,
la Loire en son berceau.
Comment imaginer
cette fuite en avant ,
Elle suivra son cours,
capricieuse et changeante,
fleuve sans foi ni loi,
la Loire aux cent visages.
Pierre Philibert - poésies en stéphanie - 2007