Les poètes du Cla : Farid Idir
Le passage
Celui que j'ai emprunté, sans le connaître
Ecoutant la voix des sages, confiant
Comme le chien, celle de son maître
On ne sait rien sur ce qui nous attend.
Ce n'était qu'embûches, douleurs et désespoir
Promesses du meilleur, découverte du pire
Malgré la gentilesse, l'aide, le sens du devoir
Véritable obsession de vouloir en sortir.
En verra-t-on la fin de cette piste maudite ?
Eternelle recherche d'une santé dite meilleure
Ou finirons-nous par accepter que la vie nous quitte
Sous les regards inquiets de nos proches, ceux qui viennent du coeur ?
Mais l'espoir renaît, la fureur de vivre
De vouloir sortir, par la grande porte
Retrouver le monde, enfin se sentir libre
Ce n'était, pour cette fois, qu'un passage, et c'est tout ce qui importe.
A Renée
Poésie en Stéphanie - 2011