Les petits coups de gueule de Pierre Thévenin
* Que la disparition de Thierry Roland affecte son entourage, rien de plus normal. Mais ça n'autorise pas les journalistes à émouvoir à bon compte avec les larmes de Larqué ni surtout à écrire n'importe quoi.
On l'encense à l'envi en n'évoquant surtout pas son côté beauf, franchouillard.
A l'époque déjà lointaine où je regardais le foot, le bonhomme m'agaçait prodigieusement avec ses quelques expressions qui revenaient sans cesse : »il n'a pas fait le voyage pour rien », « ils ne passeront pas leurs vacances ensemble », « ce gardien, ce n'est pas la sécurité sociale », en guise de commentaires techniques que, malheureusement, il était bien incapable de faire.
Le pire, c'est ce qui lui a valu cet hommage du FN : « Nul n'oubliera sa prise de position courageuse pour le rétablissement de la peine de mort pour les assassins d'enfants et de
policiers. »
Ainsi que le chantait Brassens dans une oeuvre peu connue, « Le temps passé » :
« Il est toujours joli, le temps passé
Une fois qu'ils ont cassé leur pipe,
On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés
Les morts sont tous de brave types. »
* Le foot, je pensais qu'avec Blanc ça allait être sérieux mais en réalité c'est aussi marrant qu'avec Domenech.
* Me reviennent des propos sur la présidentielle tenus par le chanoine en 2011 (« Moi, la situation, je la sens bien! « et début 2012 (« Hollande est tellement nul! ») Avec un flair pareil, on comprend qu'il ait su avant tout le monde que le mur de Berlin allait tomber.