La force de l'habitude
Ce postier qui passe sa vie dans le wagon postal et qui a l'habitude d'écrire ses rapports dans le train en marche, prend son jour de repos.
Installé à une table dans sa maison, il s'apprête à écrire une lettre. Il griffonne en effet quelques mots mais il ne doit pas se sentir tout à fait à son aise, car la stabilité de la table à laquelle il n'est pas habitué semble le gêner terriblement. Aussi dit-ils à ses fils qui jouent :
- Les enfants, remuez-moi un peu cette table. Je n'arrive pas à écrire ma lettre autrement.
Galéjade !
Nous avons toujours cru que les Marseillais surpassaient tout le monde en exagération. Voilà une conversation qui démontre que les Américains sont également très forts à ce jeu.
- Mon père, dit le Marseillais, avait une pendule très vieille dont le bois avait été entièrement usé par le mouvement de l'ombre du balancier à travers les siècles.
- Oh, Yes, c'est pas mal, mais écoutez celle-ci. Un jour où je procédais au recouvrement d u toit de ma maison en Amérique, il faisait un tel brouillard qu'une fois celui-ci dissipé, je m'aperçus que j'avais déposé l'ardoise 5 mètres au-dessus de la toiture.