Concours de Poésie en Stéphanie 2007 - " La Séparation "
CHANSON-REV'
Aux quatre coins des rues, vos caméras nous guettent
D'être des criminels leur oeil nous suspecte.
Animaux au zoo, nous sommes observés
Sur des ordinateurs nos gestes sontépiés.
Un jour, exaspérés par ces boîtes à Judas
Nous crèverons les yeux des sournoises caméras.

Vos pubs nous harcèlent sur les murs de nos villes
Impossible d'échapper aux photos imbéciles.
D'image publicitaires vos films sont hachés
De slogans vides et creux vos radios embourbées.
Sommes sommés d'être consommateurs cons,
Les affiches de vos marques, un jour, nous brûlerons.
Au coeur de la Palestine, autour de Mellila,
Vous bâtissez des murs innommables parois.
Vous attisez la haine, vous séparez des frères,
D'un côté l'argent-roi, de l'autre la misère.
Nous tagerons ces murs de branches d'oliviers,
De vos prisons ignobles nous ferons des musées.
Je me trouve là...debout sur le palier,
A côté de moi, mon sac, prêt à m'en aller,
Elle me regarde, les larmes aux yeux,
Et prie que je m'en sorte au mieux.
Je marche lentement vers la gare,
Mon sac sur l'épaule et l'oeil hagard,
Ce chemin si souvent pris enfant,
Aujourd'hui si dur d'aller de l'avant.
Arrivé sur le sable de ce grand désert,
L'arme à la main...et sous le casque,
Cette photo à mes yeux si chère,
Me protège et me cache comme un masque.

J'ai pas choisi...de venir ici,
J'ai pas choisi...je n'en avais pas envie,
J'ai pas choisi...c'est eux qui me l'on dit
J'ai pas choisi... de finir ma vie.
Autour de moi des gars tombent, sous cette pluie de bombes,
Mes genoux touchent le sable dorè
J'ai du mal à respirer...je suis touché.
Mon corps s'ébranle tout entier,
Je tourne ma tête vers le ciel,*Mes yeux ne voient pas le soleil,
Je n'entends même plus les coups de mortiers.
Tout est blanc...il fait chaud...mais je tremble,
Je nous vois tous les deux ensemble,
Ton regard dans le mien et la main dans la main,
Je te lâche et te regarde continuer ton chemin.
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J'ai pas choisi...de venir ici,
J'ai pas choisi...e n'en avais pas envie,
J'ai pas choisi...c'est eux qui me l'ont dit,
J'ai pas choisi...de finir ma vie
Aux quatre coins des rues, vos caméras nous guettent
D'être des criminels leur oeil nous suspecte.
Animaux au zoo, nous sommes observés
Sur des ordinateurs nos gestes sontépiés.
Un jour, exaspérés par ces boîtes à Judas
Nous crèverons les yeux des sournoises caméras.

Vos pubs nous harcèlent sur les murs de nos villes
Impossible d'échapper aux photos imbéciles.
D'image publicitaires vos films sont hachés
De slogans vides et creux vos radios embourbées.
Sommes sommés d'être consommateurs cons,
Les affiches de vos marques, un jour, nous brûlerons.
Au coeur de la Palestine, autour de Mellila,
Vous bâtissez des murs innommables parois.
Vous attisez la haine, vous séparez des frères,
D'un côté l'argent-roi, de l'autre la misère.
Nous tagerons ces murs de branches d'oliviers,
De vos prisons ignobles nous ferons des musées.
Robert B. ( Saint-Etienne ) -1er prix " la Séparation "
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J'AI PAS CHOISI--------------------------------------------------------------
L'ENFANT LUNE
Ainsi chaque semaine,
Il fermait sa valise.
Et puis,
Il attendait...
Il repliait ses doigts
Pour garder dans sa main,
Le parfum de sa mère.
Passant sur l'autre rive,
Il ouvrait sa valise.
Et puis,
Il attendait...
Il repliait ses doigts
Pour garder dans sa main ,
La chaleur de son père.
Ainsi, mains dans les poches,
Il traversait la vie.
Et puis,
Il souffrait....
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Je n'ai, disait l'enfant,
Qu'une face éclairée,
Je suis croissant de lune !
Rêvant de pleine lune,
Il joignait les deux mains,
Et puis,
Il s'endormait !
Ainsi chaque semaine,
Il fermait sa valise.
Et puis,
Il attendait...
Il repliait ses doigts
Pour garder dans sa main,
Le parfum de sa mère.
Passant sur l'autre rive,
Il ouvrait sa valise.
Et puis,
Il attendait...
Il repliait ses doigts
Pour garder dans sa main ,
La chaleur de son père.
Ainsi, mains dans les poches,
Il traversait la vie.
Et puis,
Il souffrait....
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Je n'ai, disait l'enfant,
Qu'une face éclairée,
Je suis croissant de lune !
Rêvant de pleine lune,
Il joignait les deux mains,
Et puis,
Il s'endormait !
Marijo G ( Chamboeuf -
Loire ) - 2éme Prix "la Séparation "
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Je me trouve là...debout sur le palier,
A côté de moi, mon sac, prêt à m'en aller,
Elle me regarde, les larmes aux yeux,
Et prie que je m'en sorte au mieux.
Je marche lentement vers la gare,
Mon sac sur l'épaule et l'oeil hagard,
Ce chemin si souvent pris enfant,
Aujourd'hui si dur d'aller de l'avant.
Arrivé sur le sable de ce grand désert,
L'arme à la main...et sous le casque,
Cette photo à mes yeux si chère,
Me protège et me cache comme un masque.

J'ai pas choisi...de venir ici,
J'ai pas choisi...je n'en avais pas envie,
J'ai pas choisi...c'est eux qui me l'on dit
J'ai pas choisi... de finir ma vie.
Autour de moi des gars tombent, sous cette pluie de bombes,
Mes genoux touchent le sable dorè
J'ai du mal à respirer...je suis touché.
Mon corps s'ébranle tout entier,
Je tourne ma tête vers le ciel,*Mes yeux ne voient pas le soleil,
Je n'entends même plus les coups de mortiers.
Tout est blanc...il fait chaud...mais je tremble,
Je nous vois tous les deux ensemble,
Ton regard dans le mien et la main dans la main,
Je te lâche et te regarde continuer ton chemin.
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J'ai pas choisi...de venir ici,
J'ai pas choisi...e n'en avais pas envie,
J'ai pas choisi...c'est eux qui me l'ont dit,
J'ai pas choisi...de finir ma vie
Denis-Luc H (Blies-Schwegen, Moselle ) 3ème Prix " La Séparation "