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Cette chanson, connue également sous le titre « Quand Madelon », a été déposée par ses auteurs, Louis Bousquet et Camille Robert, à la SACEM en 1911.
Elle fut proposée à l’inventeur du comique troupier Eloi Ouvrard (père de Gaston) qui la refusa.
On peut lire par ailleurs que c’est le chansonnier Bach qui la commanda aux auteurs en 1913. Il conviendrait peut-être de pouvoir vérifier la date de dépôt.
De toute façon c’est Bach qui la créa au Café Concert de l’Eldorado en 1914. L’insuccès fut total. De son côté Polin fit une tentative à Marseille pour un résultat identique.
Un autre chansonnier, Sioul, qui adorait cette chanson, la chanta sur le front quand il fut mobilisé. Les paroles qui s’adaptaient aux circonstances firent mouche. Elle se répandit à la vitesse du Covid, et tous les soldats en firent un tube.

On attribue également son succès à Bach qui l’interprétait au Théâtre aux Armées.
Une fois la guerre terminée à l’avantage de la France, il convenait d’honorer ce symbole des Poilus. C’est ainsi que Clemenceau attribua par erreur en 1920 la Légion d’Honneur à Lucien Boyer qui était l’auteur de « La Madelon de la Victoire » écrite en 1919.
Plus près de nous, une municipalité voulait donner ce nom à une petite rue, mais l’opposition a dénoncé une atteinte à l’image de la femme. (Résultat du combat, à la page des sports !) Jean Paul Clair