Je n’ai plus d’objectifs, comme disait le photographe désabusé.
Je vais sortir de ma réserve, comme disait l’Indien en colère.
La vie des camps délabre, comme disait l’ancien prisonnier.
On revient à pied, ou on prend un chien, comme disait la puce à sa copine.
Je suis partie sans laisser de traces, comme disait la femme de ménage satisfaite de son travail.
C’est la dernière fois que vous montez pour moi, comme disait le propriétaire qui avait surpris un de ses jockeys avec sa femme.
Je n’ai jamais abusé de l’alcool, il était consentant, comme disait l’ivrogne.
Je suis une femme fidèle, comme disait la dame qui s’acharnait sur le même homme depuis 30 ans.
J’ai beaucoup de pênes, comme disait le serrurier.
Je suis un spécialiste du thé russe, comme disait le gynécologue.
LE POURQUOI DU COMMENT
Encore un dessin qui s’adresse à des spécialistes chevronnés, mais je suis certain qu’avec quelques explications, on va faire de vous des connaisseurs.
L’avant de cet improbable camping-car est celui d’une Salmson type S4E produite jusqu’en 1951. Le modèle suivant en 1952 était la Randonnée. Vous comprenez pourquoi elle en était un avant-goût.
Sans doute vous demandez-vous pourquoi faire démarrer la balade au point du jour. Les Salmson étaient produites à Billancourt, rue du Point du Jour. Je pense que tout le monde va comprendre.
En 1956 Salmson arrêta de produire des automobiles, mais a continué d’exister, nous en reparlerons plus loin. Le site industriel laissa place à des constructions d’habitation. C’est à cet emplacement même qu’on a connu un scandale immobilier retentissant autour de l’architecte Fernand Pouillon.
A l’époque beaucoup de gens qui avaient souscrit ont eu l’impression de s’être fait " pouillonner ! "
La marque Salmson est encore présente aujourd’hui, elle a pu conserver son dynamisme … En faisant des pompes !