J'ai marché...marché...marché
J'ai longtemps marché ...
Plus j'avançais vers le ciel,
Et plus il s'éloignait.
Alors...
J'ai tendu...tendu...tendu
Mes deux bras ;
Ouvert mes deux mains
Et pointé...pointé...pointé
Mes doigts sur l'azur
En espérant saisir un bout de liberté...
Un peu d'éternité, peut-être.
Et plus mes bras se tendaient,
Plus je m'écorchais vive.
Plus mes mains s'ouvraient,
Plus l'azur m'échappait.
Et plus mes doigts se pointaient,
Plus je cherchais la liberté,
Plus je cherchais à vivre !!
Alors j'ai fouillé...fouillé...fouillé
Dans chaque sourire,
Dans chaque regard que je croisais...
J'ai bu ! J'ai bu...bu...bu...
A n'en plus soif !
Avec l'intention de ma griser d'amour,
J'ai posé mes lèvres sur la peau des arbres,
Volé à pleine bouche, les baisers du soleil ;
Puis je me suis vautrée dans le lit des herbes drues,
Roulé mes cheveux,dans l'air frais de l'aurore...
Ivre, complètement ivre...
Et mes gestes féconds
S'acoquinaient au Diable !
Ma cheville, à jamais, en garde la morsure !
Brûlure de cet incroyable désir de vivre !!!
Alors...
Je me suis battue...battue...battue
Contre cette mort involontaire,
Si soudaine, que je respirais à peine...
Un souffle !
Vivre !!!
Comme une vie, un besoin...
La VIE, en terminaison...
Une nécessité pour un retour, le temps d'une chanson...
Ce désir de vivre,
Je vous le DONNE