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Une gribiche grisonne

Fait soudain grise-mine

Devant son grigri carmin

Grignoté par dame grizzli friponne

Presqu'encore une gamine

Joueuse comme tous les galopins.

 

La vieille grimace

Se tord comme une limace

Tant et tant que l'ourse griffue

Voit en elle une grisette

Et se transforme en ourse corrompue

Par tant de risettes.

 

La mégère la voyant grisée

crie : " tu es plus riche 

Qu'un monceau de grisbi,

Moi je n'ai rien qu'un grippe.

Rien qui vaille que tu t'entiches

de mes vieux os grippés

Bien à l'abri sous mes habits.

 

Tu as dégradé mon grigri

Je vais griller en enfer

Celui des hommes vert de gris

Qui " s'engrivoisent " de guerre,

Comme les escogriffes

De leurs grivèleries. "

 

Le grizli gronde

Et tout à coup entre en ronde

Pour apaiser la tristesse

De la vieille dont les blâmes

Lui semblent sans bassesse.

Un grigri, bien sûr, c'est pour la vie, madame !

 

Allons ! Cessez de gronder maintenant !

 

 

Tag(s) : #Poésie en Stéphanie
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