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Dans le monde d'avant, 
non régi par le temps,
Deux êtres parfaits, se sont rapprochés
Et dans cette étreinte charnelle, 
nul doute la plus belle
Ils sont encore collés, 
pour toute notre éternité

L’Homme a semé, la Femme a récolté,
Et dans sa matrice, vaste conceptrice,
L'univers s'est organisé, celui qu'on croit illimité,
Pour que de cette union, naisse l'Enfant.

Le soleil est l'ovule, primordiale cellule,
Qui fécondée, s'est mise à briller,
De toute sa vigueur, de tout son bonheur
D'avoir enfanté son premier né, l'Homme, parfait.

Il y avait eu d'autres essais, mais ils étaient mort-nés
Chacun s'était mis, dès sa sortie du nid,
Suivant sa volonté, à la place qu'il choyait
Mais ils étaient soit trop près, soit pas assez

Tous pourtant, étaient restés constants,
Dans leur volonté, de toujours s'accorder
Dans ce principe majeur, qui veut que leur cœur,
Soit cette lueur, source de leur bonheur

Il n'y en a qu'un, qui voulant faire son malin
Après s'être éloigné, le plus loin de la portée,
A même décidé de se décaler,
Son erreur, il en fait une valeur

Dans cette salle arrondie, L’Homme a poussé son cri,
Il a ouvert les yeux, et les a regardé, Eux
Sa mère si belle, son père avec son flagelle,
Et comme il était l'Amour, il s'est placé alentour

Dans sa pensée, vite se multiplier,
Dans les yeux de sa mère, il avait vu sa paire,
Déjà elle lui manquait, Il les a supplié
Et tous accolés, ils l'ont enfanté.

La Femme était née, L’une des bienfaits,
Et si l'Homme était né, de ses parents chapeauté,
Pour que la Femme soit celle qui est la plus belle,
Elle reçut des fées, trois assemblés, tout ce qu'ils étaient

En plus de l'ovule, déjà deux cellules.
C'est comme ça qu'on grandit, petit à petit.
L'Enfant s'épaissit, il est l'Amour et la Vie,
Quel bel être, que ce petit à naître.

Parlons de ces étincelles, celles avec leur flagelle,
Qui pour le moment, parent le firmament,
Elles sont un bout de Nous, Nous en ferons un Tout,
Et l'Enfant resplendira, de toutes ces belles auras.

Lorsque l'Enfant naîtra, petit te souviendra,
Que dans tes vies sur Terre, Tu t'es fait pierre,
De la construction de Sion, son vrai nom ?
Si on pouvait obtenir le pardon.

Photo Julie Ladret

Tag(s) : #Poésies
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