C’est au milieu de rien
Que pour la première fois
Je pense à tout.
C’est au milieu de tout
Que je ne parviens jamais
À ne penser à rien.
Allez-vous-en, laissez-moi seul
Que je puisse écrire à ma guise
Ne partez pas, non revenez
Que je puisse gratter le papier
De vous j’ai cru faire le deuil
Je suis le martyr de l’exil
Qui a tiré le linceul
Sur l’inspiration, sur le fertile.
Allez-vous-en, laissez-moi seul
Mais surtout, n’oubliez jamais de revenir.