Lu dans « Le Canard » : « Quels résultats ont obtenu nos candidats préférés ? Dans la 15° circonscription du Nord, le socialiste Michel Labitte a fait 6,8%. et, dans la 5° circo de Seine-etMarne, l'écolo Franck Braquemart n'a pas dépassé 2%. C'est mou, tout ça. » Sans aller jusqu'à obtenir 69 %, ils auraient pu espérer au moins être en ballottage. Mais le verdict des burnes, pardon des urnes, est impitoyable.
Yves Nicolin, le maire de Roanne, s'est fendu, entre les deux tours, d'un courrier déposé dans nos boîtes aux lettres. Il faut dire que sa candidate, Clotilde Robin, était à la peine. Elle a, du reste, été battue par Nathalie Sarles. Député depuis 1993, il explique qu'au nom du renouvellement il ne briguait pas un cinquième mandat. Il a préféré être suppléant de sa femme de paille. Curieusement, il ne dit pas un mot sur le non-cumul car, promis-juré, ce n'était pas la raison de son retrait apparent. « Le Canard » a eu vent de la chose mais a commis la même erreur que le Net : la macroniste Nathalie Sarles est une femme de gauche non encartée et non un membre du MODEM. D'ailleurs, elle n'est pas concernée par les employés fictifs. Elle était membre, dans l'opposition, du conseil municipal divers droite de Villerest, une petite commune du Roannais.
L'attentat de NKM : si j'ai bien compris, elle aurait voulu se protéger des tracts que son agresseur, Vincent Debraize, soutien du porte-plume Guaino, lui balançait à la figure et, maladroite comme pas deux, elle se serait frappée elle-même. Finalement un peu comme Fanfan la joie, qui lui a refilé la circonscription et qui s'est tiré des balles dans le pied tout au long du Penelopegate. Elle aurait dû se méfier.
Chez les Français de l'étranger, « Zadig et Voltaire » a dû laisser sa place à une femme étiquetée PS. Heureusement pour les socialistes qu'il y avait des candidats comme lui.
Mort d'un torero, Ivan FANDIÑA. Il devrait y avoir un minimum de formation pour les bovins où on leur enseignerait les règles élémentaires de la tauromachie ! Que la mise à mort est pour eux, pas pour l'homme à la muleta. On n'en est plus à l'époque où des bêtes bouffaient les chrétiens. Entre-temps, la civilisation est passée par là.
Jean Lassalle, candidat « malheureux » mais éminemment folklorique à la présidentielle, a été réélu député et il a fêté sa victoire, notamment avec un « paquito », une tradition basque qui consiste à se jeter sur une chaîne de personnes assises par terre et se laisser porter par leurs bras. Ça doit donner une impression de lévitation. Emmanuel Zeus, lui, n'a pas besoin de Paquito pour ça.
Témoignage glaçant d'une jeune femme dans « Telerama » : victime d'une terrible crise d'angoisse, la nuit, seule dans la rue, elle se fait choper par les flics contre lesquels elle a voulu se défendre, n'ayant pas reconnu leurs uniformes dans l'obscurité. Menottée, elle est conduite d'abord au poste, puis à l'hôpital Sainte-Anne, plus exactement à ce qu'on nomme l' »IPPP » (infirmerie psychiatrique de la préfecture de police). Motif de son internement d'office : elle serait un danger pour les autres et pour elle-même. Elle restera enfermée un mois entier, dans une ambiance digne de « Vol au-dessus d'un nid de coucous ». Camisole chimique, risque de se retrouver en chambre d'isolement, attachée avec des sangles. Depuis, elle a pu se reconstruire péniblement, après une longue dépression et une thérapie, une vraie. Désormais surveillée, elle apprend que son permis de conduire est provisoire et conditionné à un contrôle. Dieu merci, elle n'est pas fichée S.