Pobres muchachos Cómo cuestas en esie planeta amarnos con tranquilidad: todo el mundo mira las sábanas, todos molestan a tu amor.
Y se cuentan cosas terribles de un hombre y de una mujer que después de muchos trajines y muchas consideraciones hacen algo insustiible, se acuestan en una sola cama.
Yo me pregunto si las ranas se vigilan y se estornudan, si se susurran en las charcas contra las ranas ilegales, contra el placer de los batracios. Yo me pregunto si los pájaros tienen pájaros enemigos y si el toro escucha a los bueyes antes de verse con la vaca.
Ya los caminos tienen ojos, los parques tienen policia, son sigilosos los hoteles, las ventanas anotan nombres, se embarcan tropas y cañones decididos contra el amor, trabajan incesantemente las gargantas y las orejas, y un muchacho con su muchacha se obligaron a florecer volando en una bicicleta. | Pauvres gosses Comme il te faut payer sur cette planète pour nous aimer en toute tranquillité tout le monde examine les draps, tous se préoccupent de ton amour.
Et se racontent des choses terribles au sujet d'un homme et d'une femme qui après maintes tergiversations et maintes considérations font quelque chose d'unique, ils se couchent dans un seul lit.
Je me demande si les grenouilles se surveillent et s'éternuent au nez, si elles se font des messes basses dans les mares contre les grenouilles illégitimes, contre le plaisir des batraciens Je me demande si les oiseaux ont des oiseaux ennemis et si le taureau prête l'oreille aux boeufs avant de rencontrer la vache.
Déjà les routes ont des yeux, les parcs ont leur police, leurs secrets les hôtels, les fenêtres enregistrent les noms, s'embarquent troupes et canons déterminés contre l'amour, travaillent inlassablement les gorges et les oreilles, et un garçon et sa petite amie se mettent à fleurir en volant sur une bicyclette.
Traduit par: Gilles de Seze |