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Absence qui consume
ma peau nue se hérisse
lorsque l’humide brume
m’aspire vers les abysses

Munch et son terrible cri
hypnotisent mon regard
je bascule dans la folie
draps glacés en un rempart

La bouche sort de la toile
une voix grince, murmure
chuchote, enfin se voile
ma chambre se fissure

Scrutant cet affreux visage
je m’empare des ciseaux
dans un feulement de rage
je lacère le tableau

Dans cette pièce vide
je m’éveille terrifiée
ce rouge sang si fluide
est celui de l’infirmier

Munch - le cri

Tag(s) : #poètes des profondeurs
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